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Le violon 

 

Pour décrire cet instrument de musique, j’ai l’honneur de citer  un célèbre violoniste qui avait  encensé  le violon par ces belles phrases. Je cite :«  Le violon, si petit et délicat qu’il soit, a trop marqué l’histoire de l’homme, son sens créateur, son adresse, ses émotions et sa pensée. Un artiste donne vie au violon et le fait chanter, et par là, sans doute, révèle sa fonction essentielle : c’est le lien qui relie l’individu aux autres » Fin de citation, il s’agit du grand  violoniste : YAHUDI MENUHIN.

 

violon

 

Le mot violon  étymologiquement vient    des termes Vielle, viuola, vihuela..  On les rapproche aussi des mots  "viola" ou "viula", ou "violino" en italien, terme qui signifie simplement "petite viole »

 

Le violon est un instrument de musique à cordes frottées avec une baguette ou archet garni de crins tendus qui sert à vibrer les cordes.   Il  a été créé en  1520 dans la région de Milan, en Italie. Il est apparu aussi à  Brescia et  Crémone,  villes italiennes.

 

Par rapport aux autres instruments à cordes de son époque, le violon a une sonorité plus proche de la voix humaine, plus claire, plus éclatante aussi. Par ailleurs, sa forme autorise des virtuosités plus grandes que celle de ses concurrents. Ainsi le violon acquiert ses lettres de noblesse pour devenir l'instrument-roi de l'orchestre.

 

C'est avec Antonio Girolamo Stradivari (1644-1737) et son violon le stradivarius que l'art de la lutherie crémonaise connaît son apogée. Ce génial luthier, au cours de sa vie, fabriqua plus de 1000 instruments. Il en subsiste aujourd'hui peu de violons de ce genre, tous dans un état de conservation. On n'a encore pas pu, à ce jour, percer les secrets qui ont fait des violons stradivarius les meilleurs jamais réalisés.

 

Le violon est dérivé de plusieurs instruments à cordes aux origines diverses : 

Je cite les plus  connus :  


le rebec d’origine arabe (connu aussi sous le nom de rabeb, rebab ou r’bebe),

 

 

Il avait pénétré l'Europe via le Maghreb Arabe puis   l'Espagne maure et touché principalement, l'Italie et le sud de la France. Le rebab est donc sans doute l'ancêtre de la vielle ,  il est toujours utilisé dans la musique classique arabo-andalouse au Maghreb arabe),

 

les ançetres du violon photo marquée

 

La famille du violon inclut également l'alto et le violoncelle, auxquels sont souvent associées la contrebasse et la rare octobasse, c’est une contre basse géante qu’on utile plus de nos jours.

 

famille du violon

 

Le violon est le plus petit de ces instruments.

 

Les 4 principaux instruments de cette famille sont le violon;

 

l’alto (violon fidèlement agrandi de 7,5 cm) au son

moins brillant mais plus rond et chaud, qui se joue comme

le violon ;   

 

le violoncelle (deux fois plus long que le violon)

Plus grave, expressif et comme le violon lui aussi dit-on est proche de la voix humaine.

Il se joue assis, l’instrument est tenu verticalement ;

 

la contrebasse,

A son très grave, souvent jouée en musique  jazz les cordes pincées et aussi avec archet.

Elle se joue debout à côté de l’instrument. 

 

Octobasse                                                    L'octobasse.

 

  Présentation du violon

 

Le violon est fabriqué avec  des dizaines de pièces de bois.

Le fond est constitué de deux planches d’érable collées

bord à bord puis amincies avec des gouges et des petits

rabots. Le dessus est en sapin, plus tendre. Des lames

d’érable, souples, forment les éclisses et relient le fond et le

dessus c'est-à-dire la table d’harmonie

La touche et le cordier sont en bois très dur, en

ébène, tandis que la tête (à l’extrémité duquel se trouve la

volute) est sculptée en érable. Toutes les pièces sont collées.

De nombreuses couches de vernis donnent à l’instrument

son éclat et une partie de sa sonorité. Les cordes sont en boyaux ou

en métal entourées de fil d’argent, sauf la corde mi, la plus

aiguë, en acier.

La réussite sonore de  cet instrument dépend de nombreux facteurs : du choix et de l’ancienneté  du bois,  des épaisseurs du fond et de la table d’harmonie, du vernis, de la place de l’âme à l’intérieur du violon  et d’autres paramètres comme la découpe du chevalet, le calibrage des cordes, le dessin des contours etc.

 

 

    Les principales pièces du violon sont :

 

1040847401-violon-gif.gif

 

L’âme du violon : c’est  une    tige de sapin collée à l'intérieur de la caisse, sous le côté gauche du chevalet. L'âme joue un rôle important du point de vue acoustique  et la transmission du son.

 

Les quatre cordes (sol, ré, la, mi) sont tendues depuis le cordier, de part et d'autre du chevalet, et passent par-dessus la table d'harmonie pour finir au chevillier où elles sont retenues par des chevilles réglables.

 

Enfin, L'archet est une fine baguette, légèrement courbée, d'environ 75 cm de long, réalisée dans un bois qui est  le palissandre,  tendant de la pointe au talon une mèche de crins de cheval ou de crin synthétique, elle est enduite de résine (colophane).

 

Le violon possède quatre cordes accordées à la quinte (sol, ré, la, mi, appelée également chanterelle).  

 

 

Le violon est prisé par tous les musiciens, il est utilisé presque dans toutes les musiques du monde.

 

L’école italienne a  fourni  au monde du violon, l'un de ses plus remarquables talents en la personne du virtuose Niccolò Paganini (1782-1840). 

 

 

 

Par M Mouats Hafid,  pour webradio andalousse. Décembre 2010.0

 

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Suite de la Présentation du violon (son insertion dans l’orchestre arabe)

 

Dans cette 2eme partie sur la présentation du violon je vais m’étaler sur l’insertion du violon dans l’orchestre  arabe et principalement Maghrébin.

 

Afin de clore le volet historique et technique sur cet  instrument, je souligne  qu’il existe différents formats de violon. Le format standard, qui est  le  4/4 ou bien violon ordinaire. Il y a aussi  le violon ¾ et le ½.  D’autre part il  a existé et existe toujours des violons plus petits.  On dénombre d’autres instruments  dans  des proportions plus réduites encore comme les violons dits de pochettes, utilisés dans des spectacles de danses, des numéros de clowns aux cirques et pièces de théâtre lyriques. 

 

Je me limite à  la description  des  instruments à archet  tenus sur le bras,  Pour cela  je m’intéresserai  exclusivement au violon alto pour des raisons que je développerai plus loin.

 

Cet instrument fut désigné d’abord sous le terme de viola da braccio.

En allemand : Bratsche, en italien, en espagnol, en portugais ou  en anglais : viola)


L’alto, (ou violon alto) est très semblable au violon. C’est donc un instrument de la famille des cordes frottées.
Ce qui le différencie du violon est sa taille : il est plus grand, plus épais, et sonne plus grave que le violon (accordé une quinte en dessous du violon). Il occupe la place de ténor dans le quatuor à cordes.  

 

Sa taille est supérieure  au violon 4/4 : Sa longueur varie entre 42,2 cm et  47,8 cm ;  sa largeur supérieure  entre 20 et  21, 9 cm.

 

L’alto est  l’instrument de prédilection des musiciens Marocains et Algériens versés dans la musique dite andalouse,  il est désigné sous  le nom de Kemendja. Ce mot a des formes différentes comme : KAMENDJA, KAMALDJA , KEMELDJA ou  KEMENDJA.  On attribue aussi ce mot au terme KAMACHA ou KEMECHE.   le nom signifie simplement «petit noeud»

 

Instrument d’origine Persane,   Il a été adopté par d’autres peuples comme les turcs.

Pour revenir au mot KEMENDJE , le musicologue Jules Rouanet au début du siècle dernier ait rapporté dans  un de ses livres que  dans le lexique populaire  des musiciens maghrébins,  le mot désignait l’Alto sous  le vocable de « elkemel djè » : phrase arabe qui signifie =  le complément est arrivé.  Quant l’alto fut ramené des pays des Roums (C.à.d. pays des Chrétiens) et rebaptisé en kemendja avec un « N » au lieu d’un « L »  les musiciens étaient si émerveillés par ce joyau de par sa qualité sonore et la facilité de son accord s’écrièrent  alors « Ah ! el kemel djè » Ainsi le mot  KEMENDJE s’appliqua désormais à l’instrument moderne de la famille du violon qui apparut selon toujours ce musicologue voila 250 ou 300 ans avant son époque. L’alto, par sa perfection et ses avantages  d’exécution,  rapporta donc à l’orchestre magrébin  et arabe du moyen orient pour le 4/4 un heureux complément.  Pour plus de précision, elkemndje c’est l’alto au Maghreb arabe et au moyen orient le violon 4/4  c’est la kemendje aussi.

 

Désormais, le rabeb fut relégué au second plan. Détrôné par l’insolent et imposant violon, Les joueurs du légendaire rabeb tant décrié dans la poésie andalouse n’auront plus à démancher sur sa large touche et revenir au jeu embrasé qui consiste à faire des sauts de doigtés pour réaliser toute la tessiture d’une mélodie.

L’alto ou Elkemedje eroumi avait alors  perdu ses cordes de résonance en laiton pour être remplacé par des cordes en boyaux comme les deux cordes du rabeb.

 

belkhoja.jpg

 

                                                                                 Mustapha Belkhodja de Tlemcen

 

Les musiciens versés dans les styles ou écoles de la musique andalouse dite gharnati de Tlemcen et sanaâ d’Alger posent l’alto sur le genou gauche pour les droitiers et sur le genou droit pour les gauchers tout en étant assis sur tabouret, chaise ou à même le sol. Les cordes sont frottées à l’archet  avec la main droite,  l’instrument pivote  sur le bouton entre les deux éclisses  à l’aide de la  main gauche, l’archet  parcourt  les quatre cordes accordées  en quinte.

Soit mi 1ère corde  la 2eme corde, ré troisième corde et do grave 4eme corde. Accord élevé d’un ton de l’Alto européen.

 

belkaid-abdelghani.jpg

                                                                              Abdelghani Belkaid d'Alger

 

 

Dans la musique andalouse du Constantinois qui est le malouf, la kemendja ou l’alto est saisi entre les jambes verticalement,  légèrement incliné à droite ou à gauche.  Son accord est resté à l’européenne : LA  dit 440 1ère corde  RE SOL DO corde la plus grave,. Ses  cordes sont en acier.  L’accord spécifique des musiciens traditionalistes est souvent élevé d’un demi ton ou d’un ton pour donner plus de volume à l’instrument et à la voix car tel est l’avantage de ces positions que j’ai citées plus haut  car  j’estime qu’il  n’est pas aisé de chanter avec la position du violon sous  le menton.

 

fergani-au-violon-copie-1.jpg

 

                                                                   Mohamed Tahar El Fergani de Constantine.

 

 

Mis à part les marocains et les  algériens qui tiennent le violon à leur façon, les autres musiciens de la Tunisie jusqu’au moyen orient en passant par l’Iran et la Turquie,  le violon est toujours saisi en position universelle, c'est-à-dire sous le menton.  

 

Pour clore  cette présentation, j’ai l’honneur de citer quelques violonistes qui avaient  laissé leurs empreintes dans la musique classique algérienne : Il s’agit de Mustapha Belkhodja pour Tlemcen, Abdelghani Belkaid pour Alger et Mohamed Tahar el Fergani pour Constantine.

 

Par M Mouats Hafid,  pour la webradio –andalousse. Décembre 2010

 

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                                                       LE LUTH et ses dérivés, la kouitra et le oud arbi:

 

Ah ! Qui n’a pas été charmé par cet envoûtant instrument de musique plus que légendaire. Qui n’a pas désiré un jour en posséder  un chez soi, pour l’utiliser,  pour décorer son salon, ou tout simplement afin de  méditer sur cette grande civilisation arabo-musulmane, jadis à son apogée.

 

Je présenterai le luth oriental « el oud echarqi » avant de faire connaissance avec  ses dérivés les luths maghrébins qui sont: la kouitra et le oud arbi.  

 

Le-luth-de-Mohamed-Azzouz-dans-les-bras-de-Mouats-Hafid.JPG

                                        L'auteur du blog M Mouats Hafid au luth.

 

 

Cet instrument de musique était connu dans la péninsule arabique bien avant le 5ème siècle de l’ère chrétienne sous le nom de « Kirane» Il était fabriqué d’une seule pièce de bois, évidée d’un côté afin d’obtenir une caisse de résonance en forme d’une coque couverte d’une peau  et prolongée par un autre côté appelé « manche ». Il possédait alors trois cordes et parfois quatre.

 

Par la suite l’instrument a été amélioré par l’augmentation des ses dimensions et le traitement de sa peau  couvrant la coque.

On le nomma alors le « Mizhar, el mizhar  ». C’était l’instrument favori de la tribu des qorayshites, très évoqué dans la poésie de l’époque dite de l’ignorance  ou « el âsr eljahili ». Avec l’avènement de l’islam à la Mecque, des luthistes se sont distingués par leur  renommée,  il s’agit d’Ibn Mouhriz mort en 615  et « d’Ibn Souraidj mort en 726»,

 

Au 6ème siècle, l’instrument a encore était innové puis connu sous le nom de « Barbat », mot composé qui signifie : « bar = poitrine en Persan, et bat = canard en langue arabe » par ressemblance à la poitrine du canard. Sa peau couvrant la caisse de résonance était substituée par une plaque de bois fin, ce qui lui donnait une sonorité  plus forte et différente de celle  des  luths jusque là utilisés.

 

Un autre instrument dérivé du luth venait juste après le « barbat » dénommé « Etambour ». Sa caisse de résonance était plus petite, en forme de poire, ovoïde (forme d’œuf), hémisphérique (demi globe) ou bien rectangulaire et doté d’un manche plus long. Ce qui caractérisait ce luth, c’est son timbre aigu. Il ne possédait que deux cordes.

 

Au 8ème siècle,  le musicien «  MANSOUR ZALZAL » (mort en 791 sous le règne du califat  Abasside) avait peaufiné et réinventé le luth qu’il avait nommé « Chabout » car il ressemblait  par sa forme au  poisson la carpe,  Il avait séparé le manche de la caisse de résonance comme les instruments à cordes que nous utilisons de nos jours. La description du « chabout,  mène à la conclusion que le luth de Ezalzal avait une forme ovoïde.

 

Depuis, cet instrument mascotte de la musique arabe est toujours l’instrument de prédilection des musiciens et compositeurs. Il a été adopté par les chinois et les japonais à l’extrême orient, ensuite il s’est répandu à l’ouest en Espagne avec la conquête de ce pays par les arabo- musulmans. Les Européens avaient connu cet instrument au 13ème siècle via l’Andalousie musulmane  et qui par la suite l’ont rénové, adapté à leur propre technique de doigté et lui avaient ajouté d’autres cordes.

 

Peut-on terminer cet aperçu historique sans évoquer le grand « ZIRIAB » de l’Andalousie, celui qui fut autrefois musicien, poète, savant astronaute et géographe ? De son vrai nom « ABUL HACEN ALI  IBN  NAFAA (789/857 de l’ère Chrétienne), il réinventa le luth en allégeant son poids pour plus de sonorité tout en gardant ses mêmes dimensions. Il avait aussi ajouté une cinquième corde au luth qu’il avait  insérée entre la deuxième et la troisième. Les deux premières cordes étaient faites de soie et les trois autres en boyaux (intestins de lionceaux).  Chaque corde en possédait une couleur. Comme il remplaça aussi le plectre en bois (le médiator) par une plume d’aigle (richa). Le luth de ZIRIAB tel qu’il a été  conçu n’existe encore que dans le Maghreb arabe sous différentes appellations qui sont la kouitra et le oud arabi.

 

De nos jours, on trouve des luths un peu partout, de l’Iran à la Turquie, en passant par les pays de l’est de l’ancien bloc soviétique et bien sûr dans le monde arabe.

 

Pour Radioweb andalousse,  Mouats Hafid, ancien professeur au conservatoire de musique de Skikda en Algérie. Décembre 2010.

 

      Istikhbarat malouf avec oud arbi, par Mouats Hafid, l'auteur du blog. 

Oud charqi, taqsim et samai dans le maqam ochaq. Par Mouats Hafid, l'auteur du blog.
Maître Mohamed Bahar avec la kouitra, une série istikhbarat sur l'école d'Alger, sanaa. 

 

 


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MOHAMED MOFFERIZ. . L’inventeur du claviorgue.* Par Mouats Hafid.

 

 

  • * Le claviorgue (claviorgan) est un instrument de musique résultant de la combinaison entre le clavecin, le clavicorde (instruments à cordes avec  clavier) et l’orgue (instrument à soufflerie avec clavier)

 

Selon des ouvrages Espagnols  l’inventeur probable de cet instrument de musique est le musulman Mohamed Mofferiz (Mohamed Mahrez selon des chercheurs musulmans). D’après la chercheuse espagnole Louisa Morales (lu dans le livre de l’écrivain Fawzi Sadallah  paru aux éditions Cordoba 2011) Mohamed Moffariz avec son frère Ibrahim  (Mohama y Brahem Mofferiz) étaient parmi les plus grands fabricants de cet instrument à la fin des 15 eme siècles  (A.J.C) époque de la chute de Grenade, dernier Emirat Musulman tombé  sous  la reine Isabelle et son mari le roi Ferdinand.

 

Toute la famille des Mofferiz, pères et fils était versés dans la fabrication des instruments de musique.

Mohamed Mofferiz est né à la deuxième moitié du 15eme  siècles  et mort en 1545. Il commença à fabriquer cet instrument en 1480. D’origine arabe musulmane, il s’était converti au christianisme sous la contrainte des lois de la reconquista.  Il va être  rebaptisé alors : Joan et sa femme Fatima en El Candida. 

 

La famille Mofferiz était tellement réputée qui leur a valu une notoriété auprès du roi et la Reine et aussi au delà des frontières de l‘Espagne. Ainsi, leurs instruments ont été commandés par des rois,  beaucoup de noblesse et d’Eglises de l’Europe. Même après le déclin de Grenade en 1942 cette famille avait continué de fabriquer le claviorgue.  Le drame de cette famille c’était leur reniement à  l’islam, comme les morisques ou Maures (nom donné aux musulmans d’Espagne) de cette époque  qui furent convertis de force. L’expulsion et la mort étaient le sort pour ceux qui tenaient à  leurs religions en  secret (juifs et musulmans).

Je me suis posé des questions en découvrant ce maître : Cet instrument à clavier qui avait apparemment des touches noires et blanches fait ressortir des tons et des demi-tons, spécificité de la musique occidentale, d’inspiration Grecque .qui avait ses  gammes tempérées est dépourvu de micro-intervalles (1/4 de ton et autres) . La musique primitive andalouse avait certainement possédé ses micros intervalles. Peut on déduire que si les musulmans avaient utilisé cet instrument, la dénaturation aurait été fatale et désormais, elle aurait donné alors une autre dimension à la musique arabo-andalouse avec ses  sensibilités dans tous  Maghreb arabe.

 

                        Mouats Hafid, 08/12/2011.

 

 

Les instruments de musique, par Mouats Hafid.
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